Editions Le livre de Poche
Dans sa petite boutique qui me rappelle celle de nos vendeurs de crêpes bretonnes, Sentarô s’échine à vendre ses dotayaki, sorte de petits pancakes à la pâte de haricots rouges, une spécialité japonaise. Il est bien surpris quand Tokue une vieille femme vient lui proposer ses services. Après avoir refusé sa candidature, l’insistance de Tokue et l’espoir de voir décoller ses ventes finissent par faire changer d’avis à Sentarô qui est astreint à tenir cette boutique pour rembourser ses dettes.
Entre ses deux êtres, malgré leurs différences d’âge et leurs secrets enfouis, une relation forte se crée autour de la fabrication des dotayaki .
J’ai apprécié ce roman qui parle avec poésie de la solitude, de la détresse de l’esprit et du corps, de la honte et de la résilience. On suit avec l’eau à bouche ce roman qui nous entraîne au fil des saisons qui défilent sur les cerisiers.
Une adaptation cinématographique de ce livre de littérature japonaise, réalisée par Naomi Kawase a été primée au festival de Cannes en 2015. Le film « Les Délices de Tokyo » a su avec justesse retranscrire l’esprit et la poésie du roman.
J’ai aussi beaucoup aimé ce livre ou l’on retrouve l’esprit du japon, la poésie, l’humanité et l’éloge de la patience.
Le film est a voir également!
J’aimeAimé par 1 personne