Roman de Marianne Jaeglé
Édition L’arpenteur (Gallimard – Avril 2016)
D’après les conclusions des historiens Steven Naifeh et Gregory White Smith, Vincent Van Gohg a été assassiné. Se basant sur cette conclusion, Marianne Jaeglé retrace les dernières années de vie de Vincent Van Gogh, de mai 1888, période où il vivait à Arles et espérait la venue de Paul Gauguin, jusqu’au jour fatidique du 25 juillet 1890 où il mourut d’une blessure par balle.
Ce roman est empreint d’émotions que Marianne Jaegle a su merveilleusement restituées. Nous rentrons dans la peau du peintre Vincent Van Gogh, l’éternel écorché vif, au coeur rempli de doute, n’ayant aucune confiance en lui, ni en son talent, mais ne pouvant vivre qu’on peignant, persuadé d’être un poids pour son frère Théo qui croit en lui envers et contre tout et ne sait comment lui faire comprendre. L’auteur réussit brillamment à nous démontrer comment la société dans laquelle vivait Vincent Van Gogh a pu engendrer cette terrible fin.
J’avais eu l’occasion d’apprécier le film « At Eternity’s Gate » de Julian Schnabel, sorti le 15 Février sur Netflix, avant de lire le roman de Marianne Jaegle.