
Léonard de Vinci, le peintre, le célèbre inventeur, le plus grand des précurseurs du XVe siècle a laissé à la postérité le sourire énigmatique de la Joconde. Dans « L’obsession Vinci », Sophie Chauveau rentre dans l’intimité du savant qui voulait tout comprendre, tout résoudre. Léonard ne s’intéresse à un sujet que si sa curiosité est piquée. Cet homme a un besoin fou de reconnaissance, d’amour. Tant qu’il le pourra, il se mesurera aux peintres de sa génération à Botticelli, Michel-Ange … Se sentant incompris dans sa propre ville Florence, rejeté dans les grandes cités d’Italie, il côtoie pourtant les puissants qui ont besoin de son génie militaire pour remporter les victoires.
Derrière l’inventeur et le peintre, l’auteur nous conte l’homme, plein de vigueur à la sexualité débridée, sa personnalité généreuse, mais aussi son obsession d’être adulé. Elle nous offre un autre regard sur le personnage et par ce récit nous décrit la fin du siècle de Florence, siècle où l’art avait dl’importance aux yeux des puissants, où les peintres cherchaient à se libérer du dictat de l’Église, des commandes codifiées. J’ai été passionnée par ce personnage et son envie de créer à tout prix.