
Drame sur fond d’un milieu social aisé : le père Jean Farel est un journaliste politique qui présente une émission télévisée; la mère qui vient de refaire sa vie est connue pour ses engagements féministes. Leur fils réussit son parcours universitaire et doit retourner après ses vacances dans une prestigieuse école américaine. Une soirée qui tourne mal et leur monde s’écroule.
Ce monde superficiel de Jean ne fait pas rêver. La mise en place des personnages m’a semblé un peu longue. Je n’ai pas retrouvé le rythme de « L’insouciance » dans ce dernier roman de Karine Tuil. Mais le sujet du consentement, du respect de l’autre dans son souhait d’avoir ou non une relation sexuelle a le mérite d’être bien traité. Peut-on croire ce jeune homme, « fils de bonne famille », quand il dit ne pas s’être rendu compte que la jeune fille n’était pas consentante ?